Février, les poireaux sauvages et le romarin annoncent le printemps

Le Romarin

Le romarin n’attend pas le printemps pour se mettre en fleurs. Avec les hivers très doux qu’on a par chez nous, il ne les perd quasiment jamais. Quand les températures se radoucissent, il se met à reverdir et commence à exhaler ses arômes. C’est en bouton que je préfère le cueillir, avant que les fleurs ne relâchent leurs huiles essentielles dans l’atmosphère. Dans les sous-bois de pins, ses feuilles restent bien vertes, et la floraison se fait un peu plus attendre, me laissant un peu de temps pour de le cueillir. Mais quand même, très peu de pieds me conviendront, je devrais parcourir de grands espaces!

Voici quelques principes généraux pour pratiquer la cueillette des plantes vivaces. Pour préserver la repousse de la  plante, les nouvelles pousses sont taillées en prenant soin de ne pas couper le bois de l’année passée. Une taille homogène du pied favorise une égale répartition de la lumière sur les branches pour qu’aucune ne soit lésée pour la repousse. C’est important aussi d’utiliser un outil bien aiguisé, car une coupure nette est plus facile à cicatriser. Enfin l’outil doit aussi être propre pour éviter que des maladies ne se développent.

Le romarin donne l’impression d’être une plante sèche, mais  ces feuilles concentrent énormément d’eau . Il faudra donc prendre soin de le sécher suffisamment longtemps.

C’est une plante tonique et stimulante, astringente, antibactérienne, anti-oxydante et anti-inflammatoire. C’est une plante puissante qui agit sur de nombreuses sphères: système digestif,  nerveux, cardiovasculaire, affections de la peau, rhumatismes…C’est une encyclopédie thérapeutique à elle seule!

 

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Les poireaux sauvages

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” Du côté de Saint Jean de Minervois, dans le Haut Languedoc, Pierre et Anne Marie Lavaysse ont créé le Petit Domaine de Gimios au début des années 1990. Ici, on cultive le bon sens paysan, la connaissance du terroir et bien sûr, un peu de raisin aussi …Fantastique comme environnement pour faire des vins naturels ! Ici, aucune chimie à la vigne comme à la cave, pour des vins francs et digestes, à la recherche de la pureté et de la fraîcheur du fruit …”

Naturellement, les poireaux sauvages se plaisent bien ici. Pourtant, qui aurait pensé qu’ils traverseraient tant de cailloux?

Le poireau perdure longtemps si l’outil n’est pas passé dans la vignes, mais il ne faut pas tarder à le ramasser avant que la rouille ne le piquette. Aussi, ils deviennent plus coriaces. On peut également les ramasser à l’automne, quand les pluies sont suffisantes, c’est le regain.

Une fois les cailloux écartés, on extrait le poireau avec une gouge assez facilement. Ne pas oublier qu’après la cueillette, il faudra 2 fois plus de temps pour les préparer avant de les transformer!

Pierre m’a indiqué une recette simple et rapide  qu’il dit délicieuse avec les poireaux sauvages:  il suffit de les faire cuire dans de la braise! Jeunes on peut aussi les consommer en salade. Sinon, il faudra les faire cuire assez longtemps pour qu’ils deviennent moelleux. Leur goût est savoureux, et comme tous les aliments sauvages, ils contiennent des éléments nutritifs incomparables avec les poireaux cultivés.

Diurétique, laxatif, sa teneur en souffre en fait aussi un excellent remède pour les inflammations des voies respiratoires, la toux et les maux de gorges.

Février, les poireaux sauvages et le romarin annoncent le printemps
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